En milieu naturel, nous conservons la perception fine d’une vie réelle traduite via les émotions provoquées par l’environnement, notre sensorialité et notre aptitude à l’émerveillement !
Après des années d’études variées, nous avons constaté que, pour bien comprendre les aptitudes et fonctionnements humains, il est nécessaire de les étudier en milieu naturel et lors de situations réelles de vie plutôt qu’en simulation en espace restreint et fermé.
Ces mises en contexte, in concreto, permettent des observations plus précises, prenant en compte l’ensemble sensoriel et émotif qui influence nos décisions et actions à chaque instant de nos vies. Nous avons donc choisi une grotte de grande ampleur afin d’installer un camp de qualité pour les études tout en ayant un espace d’évolution, de découverte(s), d’exploration, suffisamment conséquent. Le cadre choisi n’est pas anodin puisqu’il apporte des sensations naturelles qui sont capitales au moment de l’étude des humains lorsqu’ils sont placés dans de nouvelles conditions de vie, foncièrement déroutantes pour l’esprit et le corps.
Nous optons ainsi pour un cadre propice à la reconnexion avec les conditions de vie proches de nos habitudes « exploratoires », tout en évitant le contact solaire, stricto sensu, ou un regard porté sur des montres.
Le camp de base, véritable démonstrateur des moyens d’installation d’un lieu de vie dans des endroits improbables, permet de mener nos protocoles en considérant de nombreux paramètres scientifiques clés. De même, nous bénéficions des outils les plus avancés pour mener à bien ce projet, ainsi que toute la rigueur nécessaire à la récolte de données qui feront avancer la recherche, notamment dans l’axe d’une meilleure appréhension d’un avenir potentiellement de plus en plus lié aux confinements de la société.
… qui est bien plus vieux que l’humanité, et qui remonte au Mur de Planck, donc à l’aune du Tout. Mais c’est au XXe que l’on crée la chronobiologie : de 1938 à 2000, plusieurs missions vont être menées en grotte ou avec des simulateurs, seul ou à deux pour étudier le temps à l’échelon humain, en passant de Nathaniel Kleitman à Véronique Le Guen.
En 1962, le Français Michel Siffre a fait, en deux mois dans une grotte, la plus grande découverte quant à nos rythmes biologiques.
Cependant, à ce jour, jamais un groupe n’a mené une telle expérience avec des études sur le cerveau et la génétique. Il s’agit d’une première mondiale dans sa méthodologie et son principe.