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Christian CLOT

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Président fondateur de Human Adaptation Institute

Membre de la mission DEEP TIME

Mélusine MALLENDER

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Directrice Image & Parité

Membre de la mission DEEP TIME

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Questions

fréquentes

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Combien de temps dure l'expédition DEEP TIME?

L’expédition menée par Human Adaptation Institute et intitulée DEEP TIME dure 40 jours à partir du 06 mars jusqu’au 17 avril 2021. 

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Quelles sont les conditions protocolaires de la mission?

La mission est menée en situation réelle, sur le terrain (Grotte de Lombrives, ont l’entrée principale est située sur la commune d’Ussat, à trois kilomètres au sud de Tarascon-sur-Ariège dans le département de l’Ariège, en France), exclusivement avec des humains (aucun animal ne fait partie des recherches d’Adaptation Institute) et dans des conditions de parité strictes.

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Quelles sont les conditions protocolaires de la mission?

La mission est menée en situation réelle, sur le terrain (Grotte de Lombrives, ont l’entrée principale est située sur la commune d’Ussat, à trois kilomètres au sud de Tarascon-sur-Ariège dans le département de l’Ariège, en France), exclusivement avec des humains (aucun animal ne fait partie des recherches d’Adaptation Institute) et dans des conditions de parité strictes.

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Quel est le but de la mission?

Durant une période exceptionnelle de 40 jours sous terre, une équipe de chercheurs et explorateurs, ainsi que des personnes issues de la société civile, mène une expédition pour apprendre les liens entre nos cerveaux et le temps ainsi qu’avec le rapport de la synchronicité au sein d’un groupe. Il s’agit d’un besoin fondamental pour notre avenir, notamment dans l’axe de la compréhension de nos schémas adaptatifs lorsque des instants d’anomie comme les confinements surviennent en société. Par-delà l’aspect de la crise actuelle due à la Covid-19, cette mission est aussi une ouverture sur les prochains projets spatiaux, tout en incluant la sphère de la géostratégie, de la Défense, ainsi que le milieu des entreprises (toutes confondues). Ce projet global appelle aux sens et à notre entendement, surtout au regard de la privation d’un bien fondamental pour notre mental : la perception normalisée du Temps.   

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Qu'adviendront les données recueillies sur le terrain?

Avec l’expertise de laboratoires partenaires de renom, les données collectées sur le terrain sont analysées après les opérations du terrain.

En effet, nos explorations permettent de renforcer une point essentiel dans la dynamique de l’approfondissement des champs scientifiques, tout comme nous tenons à animer la mise en réseau des chercheurs, des laboratoires et des institutions spécialisées. Ainsi, grâce à cette synergie et le développement d’un vaste ensemble à la fois physique et digital de la connaissance, on peut évaluer les grandes mutations contemporaines et revenir aux sources de l’humain. Dans cet élan, le partage des données scientifiques apparaît comme la condition sine qua non de l’évolution de nos savoirs. La mise en commun d’expertises multidisciplinaires et le partage de ressources (instruments, données, etc.) forgent des liens indispensables pour appréhender notre futur. 

La production de connaissances tirée des explorations donne lieu à des publications d’articles, de livres, et d’autres supports qui permettent la prise de conscience d’un besoin de changer nos paradigmes pour le futur, schématiquement. Nos études qui résultent de nos observations tendent à l’appréhension des mutations globales et humaines en partant sur des approches empiriques. Toute exploration a, in fine, des dimensions politiques et éthiques sous-jacentes, tout en montrant les traitements différenciés entre les démarches expérimentales, telles que DEEP TIME, ou des situations plus en lien avec des méthodes académiques. Une exploration, c’est avant tout la volonté de dépasser quelque chose d’existant et de partager, au profit de la grande histoire de l’humanité. 

Les travaux réalisés sont manifestes a posteriori de l’aventure exploratoire, et doivent inspirer d’autres chercheurs à aborder les thématiques évoquées. Nous invitons les analystes, les scientifiques, les explorateurs à développer les présupposés que l’on avance. Matériellement, il s’agit, de surcroit, de situer l’analyse sur les pratiques de conception et de développement de ces innovations sociotechniques pour saisir dans l’action, et non pas lorsqu’elles sont stabilisées, les causes qui les engendrent. Il y a une volonté de faire évoluer la donnée après leur rapport, le tout en suivant une logique préétablie de rendre compte des résultats préliminaires d’une recherche empirique scientifique jusqu’à la consécration d’une vérité admise par la communauté scientifique.

Les analyses s’illustrent ainsi au travers de comptes rendus d’observations, de documents, de prototypes, offrant des verbatims qui forgeront, à leur échelle, les socles de la science de demain, à la fois holistique et davantage transdisciplinaire.

De même, la collecte des données est intimement rattachée à l’idée de l’instrumentation des activités de publication et de partage, notamment par l’entremise d’infrastructures techniques numériques : ce sont les nouveaux réflexes à saisir consensuellement à l’ère des NTIC. Entre savoirs et technologie, Human Adaptation Institute publie toujours les résultats de ses recherches, à l’instar de la dernière étude très contextuelle : COVADAPT. 

Nous croyons aussi en la réorientation du regard des scientifiques sur leurs données de recherche, que l’on peut dessiner sous la forme de descriptions codifiées, standardisées, et éventuellement dépourvues de leur statut de propriété individuelle au profit de celui de bien commun.

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